Article 1 : Journée mondiale de la santé 2014.Sur le thème des maladies à transmission vectorielles… Petites bêtes, grand
danger.
Mots clefs : maladie
infectieuse | risque sanitaire | insecte | santé publique.
I.
Introduction
Ce lundi 07 avril, la
communauté internationale célèbre la 66ème journée mondiale de la
santé. Cet évènement, qui consacre l’anniversaire de la création de l’OMS en
1948, a cette année pour thème :
les maladies à transmission vectorielle.
Avec
plus d’un milliard de nouveaux cas recensés dans le monde, chaque année et plus
d’un million de décès des suites de ces affections, les
maladies vectorielles constituent, à n’en point douter, un enjeu majeur de
santé publique.
II.
Maladies
à transmission vectorielle : de quoi s'agit-il ?
Ces
affections désignent l’ensemble des maladies
infectieuses transmises par des vecteurs, hématophages (se nourrissant de
sang), d’un individu ou d’un animal infecté à un autre.
Parmi les vecteurs, on retrouve des
insectes, moustiques, mouches, tiques et autres gastéropodes d’eau douce qui
peuvent transmettre des maladies telles que le paludisme, la dengue, ou encore
la bilharziose.
Un milliard de cas, un million de décès ;
tels sont les chiffres de morbidité et de mortalité de ces affections qui
représentent également 17 % de l’ensemble des maladies infectieuses. Parmi ces maladies à
transmission vectorielle, Le paludisme est celle qui fait le plus de victimes,
avec, selon les estimations, 627 000 décès en 2012, pour la plupart des enfants
africains. En revanche, la maladie à transmission vectorielle s’étendant le
plus rapidement dans le monde est la dengue, dont l’incidence a été multipliée
par 30 au cours des 50 dernières années.
La mondialisation du commerce et des
voyages, et les problèmes environnementaux, comme le changement climatique et l’urbanisation,
ont des conséquences sur la transmission de ces maladies, en les faisant
apparaître dans des pays où elles étaient auparavant inconnues. De
récentes épidémiques de dengue et de chikungunya ont en effet touché le Portugal,
l’Espagne, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni ou la Suède ; confirmant
l’expansion de ces maladies à de nouveaux territoires.
Ces dernières années, les engagements renouvelés pris
par les ministères de la santé, les initiatives régionales et mondiales de
santé – avec l’appui de fondations, d’organisations non gouvernementales, du
secteur privé et de la communauté scientifique – ont contribué à faire baisser
l’incidence et les taux de mortalité pour certaines maladies à transmission
vectorielle.
III. Conclusion
Les maladies vectorielles soulèvent des
questions tant sanitaires qu’environnementales et écologiques. L’OMS en
braquant cette année ses projecteurs sur ces affections tient d’une part à
rappeler l’ampleur de leurs dégâts et d’autre part à tirer la sonnette d’alarme
concernant l’émergence de certaines de ces maladies dans de nouvelles régions
du globe.
Plus
d’infos : OMS
Article 2 : Chirurgie d’une Hernie Discale lombaire
Qu’est ce qu’une Hernie Discale lombaire ?
Le rachis lombaire est constitué de 5 vertèbres. La dernière vertèbre lombaire (L5) s’articule avec le sacrum (S1). En arrière du corps vertébral se trouve le canal rachidien dans lequel passent les éléments nerveux. La moelle épinière s’arrête généralement à la fin du rachis dorsal (D12L1). Il n’y a donc plus, dans le canal vertébral lombaire, que les racines des nerfs, qui portent le nom de la vertèbre sus-jacente, L1, L2, L3 etc... (Photos n°1 et n°2). Entre deux vertèbres se trouve le disque, élément constitué au centre par le nucléus pulposus, entouré d’un anneau fibreux. Ce disque est essentiel à l’articulation entre les vertèbres, donnant toute sa souplesse à la colonne vertébrale. En avant et en arrière l’espace discal est fermé par un ligament (ligament commun vertébral antérieur et postérieur). Celui-ci, au cours du vieillissement, peut présenter des zones de faiblesse par lesquelles va s’extérioriser un fragment de disque appelé hernie discale.
Article 3 : Comment améliorer la chirurgie des tendons de la main.
M. MERLE * - G. DAUTEL ** - C. DUMONTIER ***
La chirurgie des tendons de la main et des doigts paraît encore difficile et aléatoire. En fait, si aucune révolution technique n'a transformé à elle seule le pronostic fonctionnel de cette chirurgie, c'est par l'accumulation de détails techniques et par la meilleure connaissance de l'anatomie, de la physiologie, de la cicatrisation et de la biomécanique que les résultats ont été nettement améliorés.
Le problème majeur reste celui des adhérences qui sont inhérentes à toute chirurgie tendineuse. L'apparition d'un gel biodégradable vient renforcer tout un arsenal thérapeutique pour prévenir les adhérences.
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